Quel parent n’a pas un jour bondi parce que bébé était en train de s’étaler délicieusement de la boue sur le visage?
Quel parent n’a pas frôlé l’évanouissement le jour où son tout-petit s’apprêtait à engloutir une poignée de fourmis?
Qui osera prétendre que jamais son enfant n’est entré dans une colère explosive après qu’on lui ait dit « Bon, on y va maintenant! » (alors que bébé était justement en train d’arracher méthodiquement toute la mousse sur le tronc de l’arbre…)
Car c’est bien connu, le tout-petit ADORE gratter la terre, explorer la matière, surtout quand elle est visqueuse ou collante ou goûter tout ce qui lui tombe sous la main. Et quel est l’endroit par excellence où le jeune enfant peut explorer, patouiller, triturer??? C’est dehors.
Dehors, surtout s’il y a un petit coin de nature. Et d’ailleurs, vous le savez, se salir dans la nature est EXCELLENT pour les enfants!
Oui mais voilà: nous autres, parents, avons la fâcheuse tendance à manquer d’empathie pour notre petite tête blonde lorsque celle-ci s’ébroue joyeusement en plein air. C’est que nous avons nos raisons…
Nos raisons s’évertuerait-elles donc à éloigner nos tout-petits de la nature?
Nos freins de parents seraient-ils en définitive le pire cauchemar de nos enfants lorsque ceux-ci essayent d’explorer leur monde?
Dans la vidéo qui va suivre, je vous propose d’envisager les cauchemars de nos bébés nature au regard de nos attitudes de parents. Nos tout-petits se révoltent qu’on ne leur permettent pas d’explorer leur nature à eux…
Regardons les choses en face, et prenons conscience de ces 6 freins qui nous empêchent de rendre possible la rencontre entre nos tout-petits et la nature. Car c’est une fois que nous avons conscience de ce qui nous freine et des conséquences de nos attitudes que nous pouvons enfin questionner nos pratiques, pour construire de nouvelles habitudes.
Vous le verrez, cette vidéo est composée d’extraits d’une intervention que j’ai eu l’occasion de faire lors des 4e journées de l’Education à la nature, le 19 janvier dernier.
Et vous, quels sont vos freins?
Avez-vous conscience de certains de vos comportements qui peuvent (sans en avoir l’air!) éloigner un peu plus vos enfants de la nature?
Après avoir interrogé ce qui nous freine, je réfléchirai prochainement avec vous à ce que l’on pourrait faire, justement, pour rendre possible la rencontre entre nos tout-petits et la nature. Si mes compétences informatiques me le permettent, je vous proposerai d’ailleurs cette réflexion sous forme de vidéo-conférence, à laquelle vous pourrez bien sûr participer, en ligne. A suivre!
Note aux personnes figurant sur cette vidéo: Pour faire valoir votre droit à l’image et votre droit à la rectification, n’hésitez pas à me contacter.
J´adore quand tu dis : « ca tâche, ca déchire, ca met le bazar ! » 🙂 Tous les freins que tu cites sont tellement juste et la plupart d´entre nous les avons un peu tous. On connait pas, on a peur, on a pas le temps etc..
Je pense que ce que tu fais est fantastique car tu passes par l´éducation des parents en quelque sorte avant d´éduquer nos enfants a la nature. Et je pense que c´est la base.
Je suis une adepte de cette approche « éducative » : Regardez moi comme j´aime faire cela et faites si vous voulez et avez envie aussi .
En tout ca c´est ce que j´essaye avec mes coachés dans le fitness et la gym.
Quand un enfant voit sa mère se régaler en cours de yoga, avant son cours se preparer avec excitation et revenir avec une super bonne humeur , l´enfant naturellement par curiosité suis le mouvement.
Qu´en penses-tu Emilie?
Très bon sujet en tout cas 🙂
Merci Sonia pour ton message.
Tant mieux si parfois les petites graines que je lance à la volée font germer une idée ici ou là. Pour ma part, je vais volontiers glaner des bonnes idées auprès de ceux qui partagent un peu de leur expérience, et surtout auprès de ceux qui transmettent leur enthousiasme… et quand je peux j’essaye d’en faire autant!
Sans doute que pour le yoga, la gym et tout le reste, l’enthousiasme est un moteur inestimable et qui se partage de proche en proche!
Bonne continuation à toi,
Emilie
Le fameux « faites ce que je dis, pas ce que je fais » : tant que je n’ai pas sauté dans la flaque d’eau ou bien marché moi-même sur l’herbe, ils hésitent à le faire…
Et tout simplement leur tenir la main par habitude : on avance à l’allure et dans la direction de l’adulte, c’est à dire bien différement de l’enfant lui-même.
Des petites choses anodines en sommes… Ou qui le sont pour nous, mais qui influencent grandement le rapport que nos petits construisent au monde du dehors, à leur capacité à explorer leur univers, explorer la nature!